Formule | Géométrie : tétraédrique | Nom UICPA | Masse molaire |
CCl4 | Tétrachlorométhane | 153,82 g.mol-1 |
Masse volumique | Température de fusion | Température d’ébullition | Température critique | Pression critique | Température d’auto-inflammation | Solubilité dans l’eau |
liquide, 0°C, 101,3 kPa : 1,594 g.cm-3 | -23°C | 76,7°C | 283,25°C | 4 560 kPa | 982°C | à 20°C : 800 mg/L |
Valeur limite d’exposition | Valeur moyenne d’exposition | ||
ppm | mg/m3 | ppm | mg/m3 |
10 | 60 | 2 | 12 |
Voir également le produit solvants chlorés.
Voir le produit solvants chlorés.
La production mondiale de tétrachlorure de carbone est, en 2014, de 202 700 t, à 39 % en Chine, 28 % aux États-Unis, 16 % dans l’Union européenne, 9 % en Inde, 5 % au Japon, 2 % en Corée du Sud. 163 700 t sont produites par chloration du méthane ou du chlorure de méthyle dans 35 usines dans le monde, 39 000 t sont coproduites lors de l’obtention du perchloréthylène dans 5 usines, 2 aux États-Unis et 3 dans l’Union européenne.
Dans l’Union européenne, en 2023, la production de tétrachlorure de carbone est de 26 605 t.
Commerce international : en 2023. Il obligatoirement faible car interdit par le Protocole de Montréal sauf, par dérogation, aux fins d’utilisations essentielles.
Principaux pays exportateurs sur un total de 18 442 t.
Allemagne | 15 880 | Pays Bas | 943 | |
Inde | 1 350 | États-Unis | 258 |
Source ITC
Les exportations allemandes sont destinées à 78 % aux États-Unis, 13 % aux Pays Bas, 8 % à la France.
Principaux pays importateurs sur un total de 25 968 t.
États-Unis | 21 455 | France | 1 053 | |
Pays Bas | 2 453 | Inde | 841 |
Source : ITC
Les importations des États-Unis proviennent à 54 % d’Allemagne, 46 % de France, .
Principaux producteurs : voir le produit solvants chlorés.
Production, en 2019 : confidentielle.
Producteurs :
Commerce extérieur : en 2023.
Consommations : répartition de la consommation, en 2018.
États-Unis | 47 % | Sous continent indien | 13 % | |
Asie du Nord-Est | 29 % | Europe de l’Ouest | 12 % |
Source : IHS Markit
En 2015, la consommation des États-Unis est de 65 000 t.
Secteurs d’utilisation : répartition des utilisations, en 2014.
Obtention du perchloréthylène | 32 % | Obtention du chlorure de méthyle | 13 % | |
Obtention de HFC | 28 % | Obtention du tétrachlorobutyronitrile | 11 % |
Sources : Nolan Sherry & Associate et EMPA, SPARC Workshop, octobre 2015
Un partie de la production, 14 %, ne trouvant pas d’emploi, est incinérée.
Voir le produit solvants chlorés.
Protection de l’environnement : le tétrachlorure de carbone qui a un temps de vie dans l’atmosphère compris entre 36 et 58 ans et un potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone de 1,1, est concerné par le Protocole de Montréal destiné à préserver la couche d’ozone. Dans les pays développés il est interdit à la production et aux importations depuis le 1er janvier 1996 et pour les pays en développement, depuis le 1er janvier 2010. Toutefois des dérogations sont possibles aux fins d’utilisations essentielles.
En 2012, le tétrachlorure de carbone représente 12 % du chlore et du brome inorganiques participant à l’appauvrissement de la couche d’ozone.
Toxicité : absorbé par voies respiratoire, digestive ou par une peau lésée, il forme des métabolites toxiques au niveau hépatique.
En cas d’ingestion, les premiers signes de l’intoxication sont digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales). Ils s’accompagnent ensuite d’une atteinte neurologique centrale (céphalées, sensations de vertige, somnolence, puis coma) ; les atteintes hépatique et rénale, qui font la gravité de l’intoxication, apparaissent 24 à 48 heures après la prise. La survenue d’un œdème aigu du poumon est fréquente.
Les phrases de danger suivantes sont associées au tétrachlorure de carbone :
H351 – Susceptible de provoquer le cancer,
H331 – Toxique par inhalation,
H311 – Toxique par contact cutané,
H301 – Toxique en cas d’ingestion,
H372 – Risque avéré d’effets graves pour les organes à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée,
H412 – Nocif pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme,
H420 – Nuit à la santé publique et à l’environnement en détruisant l’ozone dans la haute atmosphère.